RQ-4B Global hawk - Platz 1/72
La question ne se pose même plus: Non, parfois, y-en a pas!! ...Quoique....
Alors attaquons-nous au must des drônes actuels, grâce à PLATZ,
il s'agit ici du Bolck20 (cf cette grille de référence ) représenté ici
Au nombre de pièces affichées, c'est un kit vraiment rapide à assembler, mais je traîne un peu...,
juste le temps de travailler parfaitement les raccords et la peinture car je me loupe régulièrement!!
Débuté le 8 mai 2010, terminé le 31 décembre...c'est dire...
Etape 1/ Fuselage
L'assemblage à sec est prometteur. Pourtant, mon ajustement imparfait demande un soupçon d'énergie. Non pas que le montage soit mauvais, loin de là, il est très bien pensé mais, au final, une rainure disgracieuse apparaît à la jonction de la partie basse du fuselage avec les deux moitiés supérieures de fuselage. Trop de colle liquide surement. Cela se voit nettement, aussi, usons du mastic. La queue et sa pièce attitrée demande plus de soin encore.
L'ordre de montage est un poil modifié en ajoutant la tuyère après le collage des deux moitiés (une simple ouverture dans les goulottes de maintien des "bras" de la tuyère pour le fixer après les fuselages) : Ceci permet un ponçage sévère sans bavure, et une peinture correcte de la dite tuyère. Alors le bas est fixé, avec, au préalable, un lest de deux boulons enveloppés de scotch Tamiya est fixé dans le nez (soit 11gr).
Etape 2/ Ailes
Un assemblage simple, mais qui laisse un joint disgracieux naturel sur l'intrados. Ne vous méprenez pas, on a vu pire, tout est relatif, mais je m'attendais à une jonction parfaite étant donné la qualité du moulage. Le joint au bord d'attaque est donc poncé et mastiqué, et le joint au bord de fuite ( à 5mm en fait) est laissé tel quel. Leur fixation au fuselage est assuré par un dispositif d'enclenchement simple mais définitif qui devrait assurer l'angle et la rigidité de l'ensemble, et ce sans "jour" à la jointure. Bien vu Platz.
Etape 3/ Dérives et fin du fuselage.
L'ajustement est ici prometteur, l'angle parfait est correctement et aisément positionné. Mais un léger jour subsiste encore et mérite d'être comblé avec une bande de plastique avant d'entamer un peu le tube de mastic. Attention au bord de fuite à la jonction dérive-fuselage, c'est très fin par là.
Le pied de dérive est une zone ou le ponçage soigné est imposé: c'est le raccord joignant au final 4 pièces en tout, et il faut masquer toute apparence de joint éventuel. Alors, une fois le vide comblé et poncé, il ne subsiste aucune trace de ce contre-temps. La pose des 2 petites dérives inférieures est alors envisagée.
L'entrée d'air est enfin posée, très bien ajustée. Auparavant, j'ai pris le temps d'une peinture des aubes de turbine et aussi d'un voile de la teinte finale dans l'entrée d'air. Elle sera ensuite bouchée au papier pour éviter de repeindre les aubes et aussi l'accumulation de poussières de ponçage lors de son ajustement. Là un soupçon de mastic liquide cache le joint, invisible dans la réalité.
Etape 4 / Trains
Le train avant mérite qu'on s'y attarde car la roue est moulée solidaire du train, gâchant ainsi toute la finesse du modèle. La méthode est éprouvée (cf Mig15Uti):
Scions délicatement les bras de maintien de la roue de part et d'autre, et creusons un peu la base unique des deux bras. Puis évidons la roue pour effacer les moulures rectilignes des résidus de bras. Nous nous retrouvons alors avec une jambe de train et une roue vide.
Puis aménageons cette roue: une rondelle en plasticard à l'emporte pièce, avec un trou au centre pour l'axe en tube de laiton ; et deux anneaux en cuivre collés (fils roulés autour d'une tige puis coupés au cutter). L'ensemble obtenu est très satisfaisant.
Le train principal demande seulement quelques câbles pour être plus réaliste. Alors posons-les. On modifie seulement le support accueillant bras de l'amortisseur. Celui-ci recevra à terme un joli cache rouge et son flag, il s'agit de représenter la bête tractée, donc avec ces protections-là (et ça mettra un peu de couleurs sur l'ensemble pour le plaisir des yeux). Les trappes sont très affinées également.
Le train est décidément trop simple, et j'opte pour des RemoveBeforeFlight pour donner un peu de couleurs et de vie au modèle, plus la protection d'amortisseur utilisée au roulage.
Etape 5 / Mise en croix
Les fixations des ailes sont vraiment bien réalisées. Ce sera du solide. Un soupçon de mastic liquide avec un léger ponçage finit le tout. Cependant, les ailes semblent (très) légèrement courbées une fois posées alors qu'elle devraient être bien rectilignes, illusion visuelle? Quelques images pour immortaliser ce travail accompli:
Enfin, un voile général de Mr Surfacer 1200 pour déceler les ultimes pétouilles, un coup de bas de soie pour lisser....et ouf, c'est bon ainsi:
Etape 6 / Peinture blanche
Le blanc est toujours aussi difficile à passer!
Après une petite couche de base, je me lance dans un nouveau jet pour terminer convenablement le blanc, et j'aperçois une superbe peau d'orange avec un beau grain épais! La suite est simple: paille de fer, toile de ponce 6000 et bas de soie pour lustrer. Sur des ailes collées, c'est simple n'est-ce pas? Saleté de blanc! Le lendemain seulement, un nouveau voile pour uniformiser la teinte, et c'est rattrapé.
Etape 7 / Peinture grise
En observant les photos, on s'aperçoit que la teinte n'est pas uniforme, ou que certaines trappes sont légèrement patinées.
Un XF24 uniforme sert de base, mais le nez, le dos et le dessous du fuselage reçoivent un voile plus éclairci avec du gris clair XF23 mélangé au XF24 entre des masques bien rectilignes au scotch Tamtam. Les trappes sont parfois éclaircies en leur centre avec le gris clair seul dilué. Puis un mixte de violet et de XF24 vient marquer les surfaces cylindriques en peignant des anneaux fins et légers foncés, agréable à l'oeil. Enfin, un voile dilué achève d'atténuer la patine de cette teinte faussement uniforme et peu seyante. Tout est une histoire de prise de vue, voyez plutôt:
Etape 8 / Décals
Un bon klirage s'impose car la surface est naturellement très matte. Voire un soupçon de polish sur les parties recevant le décal. La pose est rapide mais j'ai foiré un E de Air Force, à refaire, et surtout il me manque l'insigne de dérive à la couleur adéquate, jaune. Platz s'est inspiré des Bolck A avec l'insigne...rouge.
Et une nouvelle photo du modèle réel m'amène à rajouter un liseré gris sur l'intrados des dérives...
Grâce à un mastérien de grand secours, Speedmaster pour le nommer, j'ai pu découvrir le décal de la boite Italeri. Je pensais que ce serait le bon, Yes!, mais il est en fait trop orangé, voire plus "gras"., Zut!
Cet insigne est problématique et j'enrage et je laisse tomber.
Aussi, après quelques mois d'absence sur ce modèle et donc de la motivation au retour, je l'ai reproduit en partant du Platz. Les couleurs jaune et bleu sont bonnes avec la finesse du Platz initial. La pose est efficace entre deux couches de Klir.
Etape 9 / Détails - Vernis
Les antennes sont affinées au maximum, les feux sont construits et les déperditeurs d'électricité statique sont posés.
Le vernis final m'a donné du mal en utilisant la bombe Pébéo Matt, trop vieille, ausi ai-je usé du bon vieux klir coupé au Mat tamiya pour finir l'ensemble juste avant les photos:
Enfin terminé ce 31 décembre 2010, il saute dans la vitrine!
Place aux photos: c'est grand!
Du boulot mais du résultat!
Et pour comparer avec le petit frère...
En espérant qu'ils n'en fabriquent plus de plus grand, car la (petite) vitrine est pleine!
Bonne Année 2011